Équipe
Normand Landry
Normand Landry est professeur à l’Université TÉLUQ (Université du Québec) et chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société.
Ses travaux se concentrent sur l’éducation aux médias, les droits de la communication, l’intimidation judiciaire ainsi que sur la communication et les mouvements sociaux. Les recherches qu’il a menées l’ont enjoint à participer à des sommets internationaux organisés sous l’égide des Nations Unies, à intervenir auprès de groupes parlementaires et à s’investir auprès de groupes de la société civile. Normand Landry est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Droits et enjeux de la communication (PUQ, 2013) et Threatening democracy: SLAPPs and the Judicial Repression of Political Discourse (Fernwood, 2014). Il est également directeur de publication (avec Anne-Sophie Letellier) du livre L’éducation aux médias à l’ère numérique : entre fondations et renouvellement (PUM, 2016) et de Droits et enjeux de la communication (PUQ, 2e édition, 2022).
- Chercheur, Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique
- Chercheur, Groupe de recherche en communication politique
- Chercheur, Centre recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société
- Coresponsable de l’axe Éthique, citoyenneté et numérique, Observatoire du numérique en éducation
- Collaborateur, Groupe de recherche en médiation des savoirs
- Membre du conseil d’administration, HabiloMédias/MediaSmart
- Membre, chapitre nord-américain du réseau de l’UNESCO Media and Information Literacy Alliance
Colette Brin
Colette Brin est professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval et directrice du Centre d’études sur les médias.
Ses travaux de recherche et son enseignement s’articulent autour des transformations récentes et en cours des pratiques journalistiques, notamment par l’entremise des politiques publiques et des initiatives organisationnelles en tant que mécanismes de régulation, ainsi que du discours professionnel des journalistes.
Pierre Fastrez
Pierre Fastrez est chercheur qualifié du Fonds national de la recherche scientifique belge et professeur en communication à l’Université catholique de Louvain (Belgique).
Il s’est longuement intéressé à l’influence des technologies de l’information et de la communication sur les activités cognitives qu’elles soutiennent, pour ensuite centrer ses recherches sur la littératie médiatique. Ses travaux dans ce domaine se sont d’abord penchés sur la définition conceptuelle de la littératie médiatique en termes de compétences. Les projets de recherche qu’il mène articulent une démarche évaluative et expérimentale, impliquant la conception et l’utilisation de tests de performance dans des tâches complexes et une démarche qualitative et interprétativiste consacrée à l’inférence des compétences médiatiques au départ de l’examen des pratiques qui leur sont associées. Il est membre du Conseil supérieur de l’Éducation aux Médias de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique).
Thierry Giasson
Thierry Giasson est professeur titulaire au Département de science politique de l’Université Laval et le chercheur principal du Groupe de recherche en communication politique depuis 2007.
Il est membre de la Chaire sur la démocratie et les institutions parlementaires, du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique et de l’Institut technologies de l’information et société. Il est le codirecteur canadien du projet enpolitique.com, une équipe franco-québécoise dont les travaux portent sur les campagnes électorales numériques. Il participe aussi à l’équipe Citoyenneté en ligne, dirigée par le Harold Jansen (Lethbridge), qui analyse les usages politiques et citoyens numériques au Canada. Ses travaux récents portent sur les stratégies numériques de communication partisanes, gouvernementales et citoyennes, sur le marketing politique et électoral, de même que sur le cadrage médiatique des crises sociales. Il dirige, en collaboration avec Alex Marland (Memorial University of Newfoundland), la série Communication, Strategy, and Politicschez UBC Press.
Sylvain Rocheleau
Sylvain Rocheleau est professeur en communication à l’Université de Sherbrooke, cofondateur de l’Observatoire de la circulation de l’information et chercheur au Centre de recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société.
Ses travaux portent sur le développement de systèmes à base de connaissances dans le but d’améliorer notre compréhension de certains phénomènes comme la circulation de l’information, l’influence des relations publiques sur le journalisme, la redondance de l’information et l’accès aux médias des groupes de la société civile.
Mathieu Bégin
Mathieu Bégin est professeur adjoint au Département de l’enseignement au préscolaire et au primaire à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke.
Les recherches qu’il mène portent sur les pratiques déclarées de parents d’enfants de 0 à 12 ans en matière d’éducation au numérique à la maison et sur les ressources offertes aux enseignants québécois pour l’éducation au numérique à l’école. Il a aussi mené des recherches sur les discours portant sur le problème de la cyberintimidation et sur les pratiques de production de contenu numérique des adolescents. Mathieu Bégin est membre de la Chaire de recherche en éducation aux médias et droits humains depuis sa fondation. Il y a fait une partie de ses études postdoctorales (2017-2019). Il a aussi fait des études postdoctorales à l’Université catholique de Louvain avec le professeur Pierre Fastrez (2016-2017).
Stéphane Villeneuve
Stéphane Villeneuve est professeur au Département de didactique de l’Université du Québec à Montréal en intégration du numérique en milieu scolaire.
Il est chercheur au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante et à l’Observatoire sur le numérique en éducation, dont il est coresponsable de l’axe « Éthique, citoyenneté et numérique » avec Normand Landry. Ses intérêts de recherche portent sur le cyberharcèlement en milieu de travail (enseignement, journalisme, etc.). Il est également spécialiste des questions touchant à la maitrise de la compétence numérique des futurs enseignants et des enseignants en exercice. Depuis 2004, il forme les futurs enseignants à l’intégration du numérique en éducation, et ce, en enseignement primaire, secondaire et collégial. Il est l’instigateur et directeur d’un programme court universitaire portant sur l’intégration du numérique en milieu scolaire pour le personnel enseignant en exercice.
Chantal Roussel
Titulaire d’un doctorat en évaluation des compétences (Université de Sherbrooke), Chantal Roussel est professeure au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Rimouski.
Elle s’est spécialisée dans différents aspects touchant l’évaluation, notamment les situations évaluatives utilisées en formation et leurs niveaux de complexité. Ses recherches visent entre autres à mieux comprendre l’organisation et l’imbrication des compétences développées et évaluées dans les programmes de formation. Dès le début de sa carrière universitaire, elle s’est intéressée aux questions liées à l’insertion professionnelle en enseignement, à la formation à distance, ainsi qu’à la pratique enseignante dans son sens large. En relation avec ses champs d’intérêt, elle collabore également à certaines recherches touchant l’utilisation pédagogique du manuel numérique en enseignement supérieur.
Sophie Beaupré
Sophie Beaupré est spécialiste en développement de matériel pédagogique à l’Université TÉLUQ.
Elle cumule plus d’une quinzaine d’années dans le milieu de l’éducation et est détentrice de deux baccalauréats, l’un en études littéraires, l’autre en sciences de l’éducation, et d’une maitrise en philosophie de l’Université du Québec à Montréal. En 2014, elle termine un programme court de deuxième cycle en technologie éducative pour lequel son rendement exceptionnel a été souligné par un certificat d’excellence de l’Université TÉLUQ. Elle est coauteure du Guide de conception et d’utilisation du manuel numérique universitaire publié par les Presses de l’Université du Québec (2013) et a collaboré à la création de cours universitaires, dont le cours Stratégie d’entreprise, qui a gagné le Prix de la ministre en enseignement supérieur (2011), et le cours Travail intellectuel en philosophie, qui a reçu une mention de l’Infothèque de l’Agence universitaire de la Francophonie (2005).
Alexandre Blanchet
Après avoir obtenu un doctorat en science politique à l’Université de Montréal en 2017, Alexandre Blanchet a réalisé des recherches postdoctorales à l’Université McGill dans le cadre d’un stage au Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique.
Ses travaux en science politique portent sur la psychologie politique, l’opinion publique et la politique canadienne et québécoise, ainsi que sur les comportements électoraux. Il a publié plusieurs articles scientifiques sur ces questions. Il s’intéresse également aux méthodes quantitatives qu’il a enseignées à tous les cycles d’études universitaires. Alexandre est professionnel de recherche à la Chaire de recherche du Canada sur l’évaluation des actions publiques à l’égard des jeunes et des populations vulnérables de l’École nationale d’administration publique. Depuis mars 2019, Alexandre s’est joint à la Chaire EMDH. Il y dirige le volet opinion publique du projet de recherche portant sur les perceptions des Québécois à l’égard des personnes assistées sociales.
Annabelle Fouquet
Le champ d’expertise d’Annabelle Fouquet se déploie de l’anthropologie multimodale (vidéo, son, installation) à la muséologie.
Après une formation en photographie (Les Gobelins, Paris) et un baccalauréat en anthropologie, elle a réalisé une maitrise sur mesure en arts visuels et en anthropologie à l’Université Laval, qui lui a permis d’élaborer une œuvre interdisciplinaire, à la lisière entre les sciences sociales et les arts visuels. Elle s’intéresse aujourd’hui au développement des formes créatives d’ethnographie et d’enquête du réel. Annabelle Fouquet collabore également à titre de consultante avec diverses institutions muséales et firmes en muséologie. Elle est actuellement chargée de projet pour l’exposition itinérante Nous : portraits de l’assistance sociale, issue d’une collaboration entre la Chaire EMDH et le Collectif pour un Québec sans pauvreté, sous la direction de Normand Landry. Elle collabore périodiquement à différents projets de médiation culturelle à titre de vidéaste.
Simon Fitzbay
Détenteur d’un baccalauréat en histoire, d’un programme court de deuxième cycle en études québécoises et d’une maitrise en lettres (communication sociale), Simon Fitzbay est doctorant en communication politique et chargé de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières.
Il est membre du Groupe de recherche en communication politique et membre étudiant du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique. Ses travaux de recherche portent sur le contre-discours des mèmes Internet politiques de groupes conservateurs et populistes de droite. Son parcours doctoral comprend entre autres un stage au Emerson College de Boston. Simon a contribué à de nombreux projets de recherche en tant qu’assistant de recherche. Il est actuellement responsable de la coordination et des communications relatives à la Chaire EMDH et prend part à différents projets à titre d’assistant de recherche.
Anne-Sophie Letellier
Anne-Sophie Letellier est étudiante au doctorat et chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal.
Détentrice d’une bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand Bombardier, ses recherches portent sur la militance numérique et les médias alternatifs. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux représentations de la vie privée, de l’anonymat et de la surveillance numérique au sein de communautés hacktivistes. Elle est également adjointe de recherche au Groupe de recherche sur l’information et la surveillance au quotidien et corédactrice en chef de la revue COMMposite.
Amélie Tremblay
Détentrice d’un baccalauréat en sociologie à l’Université du Québec à Montréal, Amélie Tremblay poursuit actuellement ses études à la maitrise en communication, concentration en médias socionumériques.
Ses intérêts de recherche portent entre autres sur les enjeux entourant le rapport entre technologies numériques et société, la marchandisation des données personnelles, la recommandation algorithmique, la surveillance, la vie privée et les inégalités numériques. Amélie est également agente de recherche au Lab2038 à titre de bénévole.
Julien Hocine
Julien Hocine étudie au doctorat à la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal.
Il détient une maitrise en communication internationale et interculturelle et une licence (baccalauréat) en sciences humaines mention information et communication. Il est membre étudiant et assistant de recherche au Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société et à la Chaire de recherche sur l’imaginaire du Nord, de l’hiver et de l’Arctique. Ses expériences de recherche interdisciplinaires l’ont amené à participer à des études sur la pratique du conte, l’oralité, le jeu vidéo ou encore l’histoire environnementale. Ses intérêts de recherche portent plus spécifiquement sur le discours social entourant les technologies numériques, la théorie critique, l’histoire et la matérialité des télécommunications.
Jean-François Filiatrault
Jean-François Filiatrault est doctorant en sociologie à l’Université de Montréal et membre étudiant du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale ainsi que du Groupe de recherche interuniversitaire et interdisciplinaire sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale.
Ses intérêts de recherche portent sur la sociologie du handicap, du travail et des déplacements, la construction des statistiques et des catégories sociales ainsi que les théories des rapports sociaux. Il travaille aussi en réadaptation comme spécialiste en orientation et mobilité depuis.
Lena A. Hübner
Après un doctorat en communication à l’Université du Québec à Montréal, Lena A. Hübner est maintenant boursière postdoctorale (FRQSC 2022-2024) au Département d’histoire de l’art et des études en communication de l’Université McGill.
Sous la supervision de la professeure Carrie Rentschler, elle étudie le rôle que joue la cyberviolence dans les pratiques informationnelles numériques de femmes racisées et/ou défavorisées dans le contexte québécois. Elle s’intéresse également à l’activisme féministe numérique contre les violences sexuelles et au rôle que joue la blanchité dans la recherche universitaire. Lena A. Hübner a récemment coécrit l’article « Mobilisations féministes sur Facebook et Twitter : Le cas du mouvement #StopCultureDuViol au Québec » (2020) publié dans la revue Terminal.
Photo : Gaëlle Lina